Exercice NORCO 2000

23/11/2001
Communiqué de presse

En octobre 2000, 55 scientifiques de dix Laboratoires européens sont venus mesurer la radioactivité sur 22 sites côtiers et terrestres du Nord-Cotentin.Cette étude, initiée par le collectif des mères en colère appuyé par la CSPI, l'IPSN et l'OPRI s'est déroulée sur 4 jours.
De très nombreuses mesures directes et prélèvements d'échantillons ont été effectués. Les premiers résultats publiés à l'issue de cette campagne témoignent d'une faible radioactivité artificielle dans la presqu'île.

" Les équipes présentes ont même été étonnées par le niveau très faible de Césium 137. Vous pouvez vous promener sur vos plages ; cela ne pose aucun problème " assurait Christophe MURITH de l'Office Fédérale de la Santé Publique Suisse, coordinateur technique de cet exercice.

Ces mesures sur le terrain ont été complétées par des mesures en Laboratoires portant sur des échantillons tels que : sable, sol, algues, sédiments marins, eau de mer, etc…
Les résultats de ces mesures ont été présentés le 20 novembre 2001 à la presse qui décrit favorablement l'état radiologique de l'environnement du Nord-Cotentin. La principale composante de la radioactivité mesurée est d'origine naturelle.

De plus " même si les valeurs sont très basses, on mesure toujours la part résiduelle des essais nucléaires Russes et Américains des années soixante. Le Césium 137 analysé dans les échantillons est typique de cette activité. En revanche, on peut dire que le Nord-Cotentin a été épargné par Tchernobyl. Chez moi les traces de la catastrophe sont de 300 Becquerel par Kilo, elles sont soixante fois moins importantes ici " affirme Ch. MURITH.

Quant aux retombées des rejets de l'usine COGEMA La Hague, elles se résument à quelques traces (Kr 85 , Iode 129, Cm 244).Cette opération saluée par la presse locale et nationale renforce la cohérence des données utilisées par le Groupe Radioécologie Nord-Cotentin et confirme que l'impact des rejets de l'usine sur son environnement est très faible.