Greenpeace et le MOX : erratOm

11/08/2000
Communiqué de presse

Dans le cadre des contrats que COGEMA a signés avec les compagnies d'électricité, portant sur le recyclage des combustibles usés issus de leurs réacteurs nucléaires, des transports de matières nucléaires sont organisés entre la France et différents pays. C'est ainsi le cas des transports de combustibles MOX, destinés aux réacteurs nucléaires des compagnies japonaises qui se sont engagées dans une politique de recyclage de leur plutonium.

Le premier transport de combustible MOX d'Europe vers le Japon a eu lieu en juillet 1999. Ce type d'opération fait l'objet d'une large information : la date de départ, le nom des navires, le nom des ports de chargement et de déchargement ainsi que le nombre total d'assemblages combustibles et d'emballages de transport sont communiqués avant le départ d'Europe. La route choisie et la date approximative d'arrivée au Japon sont publiés après le départ.

Cette politique d'information sera évidemment renouvelée. Contrairement à des informations parues récemment dans la presse, aucun transport de combustibles MOX de France vers le Japon n'est prévu en septembre 2000.

Rappelons que les transports de MOX entre la France et le Japon sont menés sous le contrôle des autorités des deux pays, ainsi qu'avec l'approbation formelle des autorités américaines, en vertu des accords passés entre les gouvernements japonais et américains en 1988.

Le transport de matières nucléaires obéit à un système établi de réglementations internationales strictes et rigoureuses. Ces réglementations concernent les emballages de transports spécifiques, appelés châteaux, la conception des navires ainsi que les dispositifs de protection physique. Des matières nucléaires sont ainsi transportées par mer depuis les années 60.