SOCATRI invite les parties prenantes à participer aux analyses de surveillance de l’environnement (16h50)

10/07/2008
Communiqué de presse

Synthèse de l’incident du 8 juillet

L’incident a débuté dans la soirée du 7 juillet au cours de l’opération de vidange d’une cuve de stockage contenant de l’uranium naturel dilué. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de l’arrêt de cette installation de stockage des effluents. Une nouvelle station de traitement remplace progressivement l’ancienne, après un investissement de 13 millions d’euros.

Aux environs de 23 h, la présence de liquide a été constatée dans le bac de rétention situé sous la cuve. Au cours des heures suivantes, la surveillance mise en place a montré qu’une partie de ce liquide se répandait en dehors du bac de rétention dont l’étanchéité s’est révélée défectueuse.
 
Des recherches entamées alors ont montré la présence d’uranium naturel dans une canalisation d’évacuation de SOCATRI. Des prélèvements dans les sols et dans les eaux de surface du ruisseau La Gaffière ont été effectués.
 
La Direction du site a mis en place son organisation d’urgence interne à 6h15.
 
L'Autorité de sûreté nucléaire a été avertie de l’incident et des dispositions prises à 7 h 15 et la préfecture de la Drôme à 7 h 30.

Une première synthèse récapitulant la situation a été envoyée par fax aux autorités préfectorales, à l'ASN, à l'IRSN, et à la DRIRE.
 
SOCATRI a étendu le champ des mesures effectuées dans l'environnement et rendu publics leurs résultats au fur et à mesure de leur obtention.
 
La société rappelle que, selon l’IRSN, les conséquences de l’incident pour les populations locales devraient être négligeables. Les normes radiologiques de potabilité fixées par l’OMS sont aujourd’hui respectées.

Néanmoins SOCATRI comprend l’émotion des riverains et la gêne occasionnée par l’interdiction d’utilisation de l’eau. SOCATRI regrette profondément cette situation et, en application du principe de précaution, a renforcé son système de surveillance de l’environnement. Dans un souci de transparence, la société invite les experts et les associations qui le souhaiteraient à participer aux prélèvements et aux analyses réalisés dans ce cadre.

Sensible aux remarques exprimées par les élus locaux, le groupe AREVA dont SOCATRI est une filiale a chargé M. Hugues Blachère, directeur du site du Tricastin, d’une démarche d’explication et d’écoute auprès des élus et des parties prenantes de la région. 
  
 
Contact presse :
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