Recyclage des combustibles usés : enquête auprès des leaders d’opinion

19/03/2010
Brève

Opérateurs devant la piscine du site de La HagueEn collaboration avec l’institut TNS Sofres, AREVA a conduit dans sept pays une enquête destinée à mieux comprendre les perceptions liées aux combustibles nucléaires usés.

 

Les résultats de cette enquête confortent la proposition de solutions d'AREVA en terme de gestion du combustible.



La France, l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et les États-Unis : les pays sélectionnés pour cette étude ne doivent rien au hasard. Tous ont en effet une expérience et un regard différents sur le nucléaire. Plutôt qu’interroger sur un « grand public », peut-être trop large ou mal défini, AREVA a préféré cibler les leaders d’opinion selon deux catégories :

  • un « public averti », familier avec le sujet et lecteur de la presse économique ;
  • une cible de « public expert », à savoir élus locaux et nationaux ainsi que certains journalistes.
Un regard plus confiant sur l’avenir du nucléaire
Un regard plus confiant sur l’avenir du nucléaire

Au terme de l’enquête, trois enseignements peuvent être tirés.

•  Le devenir des combustibles nucléaires usés reste le point faible du développement de ce secteur. Si, dans les différents pays interrogés, une majorité du public averti se déclare favorable à l’utilisation de l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité, le devenir du combustible nucléaire usé cristallise partout des inquiétudes et semble même constituer un frein à son développement.

•  Les leaders d’opinion sondés ont, par ailleurs, le sentiment que les pouvoirs publics n’ont pas pleinement saisi les enjeux liés aux combustibles nucléaires usés. Ils demandent des actions immédiates, notamment en apportant une plus grande confiance aux acteurs du secteur.

•  Les publics avertis, mieux informés, se montrent plus favorables au recyclage. Les arguments présentés en faveur du recyclage – réaliser une économie de 25 % d’uranium, réduire le volume et la toxicité des déchets nucléaires, récupérer de l’énergie – permettent au public de cerner un potentiel inexploité, et même de renforcer l’idée pour 78 % des Français et 87 % des Britanniques et des Américains que le nucléaire constitue une solution d’avenir.

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